Le Club du Faubourg, Tribune libre de Paris, 1918-1939

Ceci est un mémoire de recherche soutenu à l’Institut d’études politiques de Paris en novembre 1995 – c’est-à-dire quelque chose qui ressemble à un mémoire de maîtrise.

Il a été dirigé par Nicolas Offenstadt, que je remercie de m’avoir donné le goût de la recherche en histoire, déniché ce beau sujet, et de signaler encore aujourd’hui l’existence du mémoire à diverses personnes.

Comme le mémoire n’est guère disponible en bibliothèque, j’ai décidé de le mettre en ligne ici. Attention, j’ai fait ça très artisanalement, ce qui implique d’une part que la qualité de mise en page n’est pas formidable, d’autre part que les numéros de pages ne sont pas identiques à la version papier sur laquelle vous pouvez tout de même tomber ici ou là. Donc, si vous citez ce travail (merci de le citer si vous y prenez des informations… par exemple ainsi : Claire Lemercier, Le Club du Faubourg, Tribune libre de Paris, 1918-1939, mémoire IEP de Paris, dir. Nicolas Offenstadt, 1995) en faisant référence à des pages précises, il serait bon d’indiquer l’url de la présente page (qui restera a priori stable) pour préciser que c’est la version en ligne que vous citez.

Si vous voulez un résumé du mémoire, vous pouvez vous référer à Claire Lemercier, « Le Club du Faubourg, « Forum » et « Journal Parlé ». Une tentative d’innovation dans les circuits d’information et de débat de l’entre-deux-guerre », Cahiers d’histoire, n° 66, 1997, p. 63-74.

À noter qu’il y aurait beaucoup plus à dire sur ce club, en particulier

  • parce que les archives personnelles de Léo Poldès, qui étaient encore à Moscou lorsque j’ai écrit ce mémoire, sont revenues à Paris (on a un très bel inventaire en russe… mais cela a l’air d’être une véritable mine) (ma source principale était la revue Le Faubourg, toujours pas numérisée en 2021, sauf la première année, mais accessible sous forme de microfilms à la BNF ; j’ai utilisé aussi d’autres sources imprimées ; aujourd’hui, Retronews permettrait d’ajouter pas mal d’éléments !)
  • parce qu’à l’époque, je n’ai fait qu’un comptage très simple des orateurs. Construire une vraie base de données d’orateurs et de thèmes de conférences ouvrirait de plus vastes horizons ;
  • parce que cette histoire peut être mise dans de multiples contextes. Le Club du Faubourg fait ainsi partie, entre autres, de la généalogie des cinés-clubs, des émissions de radio à antenne ouverte ou encore des émissions de télévision actuelles avec « panélistes » et invités… D’ailleurs, plusieurs personnes m’ont contactée depuis la mise en ligne du mémoire dans le cadre de recherches très diverses ! Si un jour j’ai le temps, j’essaierai d’ajouter des liens vers ceux de leurs travaux qui sont en ligne ici… en attendant, je signale l’écriture par Nicolas Offenstadt d’une notice du Maitron sur Léo Poldès.

Il est plus qu’improbable que je retravaille un jour sur ce sujet, qui est donc ouvert aux bonnes volontés.

En tout cas, vous pouvez télécharger le mémoire complet ici.

Ancienne version du mémoire mise en ligne vers 2005 par petits bouts (redonnée ici seulement pour maintien des anciens liens – c’est le même contenu que ci-dessus) :

2 commentaires

  1. bonjour, je travaille sur la période 1919-1921 et la naissance du PCF. Je m’intéresse plus particulièrement au monde des intellectuels et de leur approche du communisme. Je lis que « es archives personnelles de Léo Poldès, qui étaient encore à Moscou ». Sauriez-vous me dire à quel dépôt d’archive je dois me diriger pour accéder à ces archives ?

    Bien cordialement

    1. Bonjour,
      Plusieurs personnes m’ont posé la question au fil des années. Ces fonds (de correspondances) sont bien revenus de Moscou, avec leurs inventaires en russe, et sont arrivés dans les archives diplomatiques françaises (comme beaucoup d’autres, cf. les écrits de Sophie Coeuré à ce sujet). Il y a quelques années, les archives diplomatiques étaient encore en train de chercher à qui les restituer et donc les détenaient encore. C’est de ce côté-là qu’il faut regarder/demander.
      Bien cordialement,
      CL.

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